Aperçu de notre méthodologie
La NEC permet de comparer toutes les activités économiques, toute classe d’actif, tout produit, tout service, toute entreprise de tout secteur économique, au regard de leurs impact sur l’environnement.
C’est la force de cet indicateur : une vraie boussole qui oriente les décisions en permettant d’évaluer n’importe quelle activité et, si besoin, de la comparer à une autre. L’indicateur est construit sur une méthodologie qui se découpe en 4 étapes :
IDENTIFICATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
Nous examinons l’impact sur 9 enjeux environnementaux se regroupant dans le triptyque : climat, biodiversité, ressources. Chaque enjeu se voit attribuer un poids ou une valeur relative. Les 2 à 4 principaux enjeux sont ensuite retenus pour chaque phase du cycle de vie du produit ou service analysé.
EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
Pour chaque chaîne de valeur, nous attribuons des valeurs de mesure aux impacts environnementaux les plus importants, de manière aussi quantitative que possible (par ex : grammes de CO2e/kWh pour la production d’électricité), ce qui permet une comparaison pertinente de la performance environnementale par activité analysée.
CALIBRATION DES ECHELLES SECTORIELLES
Nous convertissons ce classement d’impact en une échelle relative : en fixant 1) le point NEC +0% (correspondant à l’empreinte environnementale moyenne mondiale) et 2) le point NEC +100% (correspondant aux activités ayant le moins d’impact). Cela permet de créer des échelles spécifiques pour chacun des 15 référentiels sectoriels de notre méthodologie.
CALIBRATION DE L’ECHELLE CROSS-SECTORIELLE
Nous recalibrons les 15 échelles sectorielles, avec 3 niveaux disponibles correspondant à une intensité d’impact élevée (-100%/+100%), modérée (-33%/+33%) ou limitée (-10%/+10%), de manière à ce qu’elles soient toutes cohérentes et comparables sur une seule échelle commune.
Pourquoi 4 étapes ?
Les 3 premières étapes sont répétées pour les 15 référentiels sectoriels, chacun couvrant une chaîne de valeur spécifique, comme la gestion des déchets, ou un groupe de chaînes de valeur assurant une fonction donnée, comme les transports ou l’électricité. Chacun de ces référentiels est donc applicable à une industrie ou à un groupe d’industries, comme les mines, les métaux et les matières premières. Ces 3 étapes consistent à construire 15 échelles NEC spécifiques.
La dernière étape est la deuxième étape de calibration, considérant la NEC comme un système de référentiels interconnectés ; elle consiste à rassembler les 15 échelles sectorielles et à les calibrer sur une échelle unique commune, ce qui fait de la NEC un système cross-sectoriel.